L'Angleterre de Tony Blair entre dans le nouveau millénaire, et les héros de Bienvenue au club dans l'âge mûr. Vingt ans après, qu'ont-ils fait de leurs idéaux de jeunesse ? N'auraient-ils d'autre choix qu'entre compromissions et immobilisme ? Seul l'affreux Paul, leur cadet, un politicien opportuniste, semble s'adapter à ces temps nouveaux et aux nouveaux cercles du pouvoir. Mais si les utopies des années soixante-dix semblent maintenant lointaines, il suffit de bien peu pour faire resurgir les fantômes du é… Jusqu'à ce que le cercle se referme.
Tout en déroulant la chronique de l'histoire immédiate, du choc de la mondialisation à la guerre en Irak, Jonathan Coe fait le portrait d'une génération en proie à d'irréductibles contradictions. Impitoyable satiriste, il brosse un tableau ravageur de l'Angleterre de Tony Blair, qu'il dénonce avec la fureur vengeresse jadis réservée au thatchérisme.
Ce roman est celui d'un conteur à l'habileté diabolique. D'une lucidité aussi réjouissante qu'inconfortable, il se fait le miroir non seulement d'un pays, mais d'une époque tout entière. Et le diptyque que composent Bienvenue au club et Le cercle fermé constitue une fresque aussi ambitieuse et aussi aboutie que Testament à l'anglaise.
JONATHAN COE
Jonathan Coe (Birmingham, 1961) estudió en las uni-versidades de Cambridge y Warwick. En Anagrama ha publicado las novelas ¡Menudo reparto! (Premio John Llewellyn Rhys y, en Francia, Premio al Mejor Libro Extranjero): «El horror y el humor van de la mano en esta novela, a la que habrá que recurrir en el futuro cuando uno quiera saber qué sucedió en la Inglaterra de los años ochenta» (Ramón de España); La casa del sueño (Premio Writers’ Guild of Great Bri-tain Best Novel y, en Francia, Premio Médicis Extran-jero): «Si se organizase un festival de escritores ver-daderamente originales, habría que invitarlo a él» (Javier Aparicio Maydeu, El Periódico); El Club de los Canallas (Premio Arzobispo Juan de San Clemente y Premio Bollinger Everyman Wodehouse): «La más colorida de las novelas sobre los años más grises» (Rodrigo Fresán); El Círculo Cerrado: «Retrato perfec-to de la Inglaterra de finales del siglo XX, lleno de sátira. Un libro altamente devorable» (Kiko Amat); La lluvia antes de caer: «Si buscan novelas que no se lean de un tirón y traten al lector con respeto, si les gusta desentrañarlas y demorarse en ellas, háganse con un ejemplar» (Manuel Rodríguez Rivero, El País); La espantosa intimidad de Maxwell Sim: «¡Genial!... Lo tiene todo. Buenísima, apasionante, divertida, cí-nica, tierna, única; el final es deslumbrante» (Javier Puebla, Cambio 16); Expo 58: «La novela que habría escrito Graham Greene si hubiera leído más de la cuenta a un Evelyn Waugh poderosamente nostálgi-co» (Laura Fernández, El Mundo); El número 11: «El mejor retrato imaginable de la Inglaterra actual» (Da-vid Morán, Rockdelux); y El corazón de Inglaterra: «La mejor novela para entender el divorcio entre el Reino Unido y Europa» (Juan Cruz, El País). Foto © Matilda Coe
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